Archives mensuelles : juillet 2011

Un mème ? C’est quoi un mème ?

Attention, cet article est truffé de mèmes !
Temps de lecture : 1 min 33,7 s.

C'est quoi un mème ? - transcription disponible ci-dessous

C'est quoi un mème ? - Cliquez pour agrandir

Un mème, c’est une idée qui se propage en étant imitée et/ou détournée. Pour être compris, le mème a besoin de son contexte et de la culture qui l’accompagne, c’est pourquoi il ne se diffuse généralement que de personne à personne, qu’entre amis. Grâce à Internet, on se rend compte du succès de ces phénomènes : les mèmes sont mesurables avec des outils simples comme le nombre de visites sur une photo, sur une vidéo ou sur un article et également en recherchant sur Google les détournements mis en ligne.

Si Internet a révélé l’existence et le terme de mème au grand public, ce phénomène a été défini en 1974 par le socio-biologiste Richard Dawkins dans Le Gène égoïste (1976). Littéralement, c’est « un élément d’une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l’imitation ».

Ainsi, le mème peut aussi bien être une phrase culte de cinéma, qu’un langage ou une chanson. Même une personne peut devenir un mème.

Ce phénomène de propagation est, bien sûr, regardé avec envie par nos amis du service marketing. Le mème, c’est un peu l’Everest du marketeux. Viral, récupérable, infini.

Comme c’est les vacances pour un grand nombre de lecteurs, voici quelques vidéos pour étayer mon propos… Et n’hésitez pas à partager vos liens dans les commentaires !

Un Everest gagné par Nestlé : Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice !

Un mème né d’une série de fautes d’orthographes : MER IL ET FOU

Un mème venu tout droit de Star Wars : It’s a trap [en]

Un mème parti d’une vidéo mise en ligne sur Youtube : Double Rainbow [en]

Sans oublier les LOLcats ! et le Nyan Cat

Et si vous avez (encore) du temps à perdre, allez faire un petit tour sur le site KnowYourMeme [en] !

Merci à Nicolas et Marie-Cécile pour la relecture !

Google+ : une idée géniale avec une erreur fatale ?

Temps de lecture : 1'35

Le nouveau “réseau social » de Google : Google+ est sorti et première très bonne surprise : le système se base sur les cercles affinitaires.

Des cercles et des Hommes

Dans la vie de tous les jours, quand je parle avec mes collègues de travail ou avec mes amis d’enfance, je n’aborde pas forcément les mêmes sujets. C’est ce que Google Plus prend en compte en créant des Cercles. Ainsi je définis des ensembles de personnes avec lequel je vais partager les mêmes informations : j’ai créé mon cercle Travail, mon cercle Sud Web, mon cercle Amis… Et chaque personne peut faire parti de plusieurs cercles. Une fois ces groupes définis, je choisis à qui je partage une information, des photos et j’adopte le ton adéquat. Et si une des personnes n’est pas sur Google Plus alors l’information lui arrive via email. C’est magique !

Des relations et des Hommes

Facebook se base sur la symétrie de la relation : pour être « amis », les deux partis doivent valider la relation. Google+ se base sur un système où l’émetteur est roi : si une personne communique avec moi sans que je ne le souhaite, cela s’appelle du spam. La relation sociale est basée sur la réciprocité et la cohérence. Google+ ne permet pas d’instaurer cette forme de confiance entre les différents membres et c’est à mon humble avis une belle erreur. Peut-être même une erreur fatale : la relation humaine se tisse entre les personnes et non au travers des cercles. Les cercles affinitaires sont composés de relations personnelles. Et si demain, Facebook lance une interface permettant de gérer ses cercles affinitaires (listes sur leur site) de façon intelligente, il va falloir que Google+ soit fort. Très fort pour percer auprès du grand public.

Je tiens à préciser que je teste Google plus depuis hier seulement et que ce projet encore tout jeune et en phase béta. L’ensemble de cet article doit être lu en ayant conscience de ce contexte.