L’innovation face à l’histoire
Transcription
L’imprimerie n’a connu le succès que quand elle a utilisé des caractères semblables à ceux des ouvrages manuscrits
Pour convaincre les voyageurs d’utiliser le train, il a fallu y adapter des chariots de diligence
Pour être accepté par le grand public, le livre numérique doit-il avoir une couverture ?
Effet diligence
Pour que les innovations soient acceptées par le grand public, elles doivent passer par une période dite d’acclimatation où l’on applique les méthodes anciennes et habituelles aux nouvelles technologies.
Comme les premiers wagons avaient la forme de diligences.
Sources et remerciement
Source : J. Perriault – Université Paris X.
Chiffres : Le Figaro OpinionWay
Illustration : commons.wikimedia.com
Merci à mes relecteurs/conseillers : Florie Guibert, Agnès Hasser, Marie-Cécile Paccard, Guillaume Garcia, Nicolas Klein et Samy Rabih
Comme vous avez pu le constater dans les sources de l’article, je ne suis pas l’auteur de la théorie mais il s’agit de J. Perriault de l’Université Paris X : je ne suis que l’illustrateur.
Concernant les éléments sur Gutenberg et la typographie, mes sources sont le conservateur du musée de l’Imprimerie de Lyon et d’autres spécialistes du sujet. Il ne s’agissait pas de caractères en Helvetica mais de lettres plus faciles à fondre.
Il me semble que vous faites un sérieux contresens. Gutenberg crée et utilise des caractères qui ressemblent aux lettres manuscrites parce que ce sont les seuls caractères qu’il connaît. À vous lire, on peut penser qu’il a tout d’abord publié une Bible composé en Helvetica qui n’aurait connu aucun succès, avant de revenir à des copies de lettres manuscrites ! Même chose pour les premières voitures des chemins de fer. Leur ressemblance avec les diligences n’a pas pour but de convaincre les voyageurs d’y monter, c’est tout simplement qu’à l’époque les véhicules hippomobiles constituaient le seul modèle, et je doute que l’on ait longtemps conservé la place du cocher comme sur l’illustration… Ce n’est pas pour être acceptable par le grand public que l’on applique des méthodes habituelles aux nouvelles technologies, c’est parce que dans un premier temps on ne sait pas faire autrement…
Effectivement, c’est plus que compliqué aujourd’hui le partage en numérique :).
Innovation, oui, mais utile ?
J’avoue avoir avec le livre « objet » et le papier un autre rapport que simplement son contenu.
De surcroit, je le passe, je le partage, je le transmets.
Le partage, en numérique, ça devient vraiment compliqué…
Très belle infographie et une réflexion intéressante sur l’avenir du livre.
Merci !