Reprenons à zéro : Internet, web, web 2.0, web social

À la demande de plusieurs personnes, voici une infographie « express » pour reprendre à zéro les termes de base que l’on rencontre sur le web : Internet, web, web 2.0, web social.

Une version imprimable est également disponible.

Reprenons à 0 - Transcription disponible ci-dessous

Reprenons à 0 - Cliquez pour agrandir

Internet

Internet est un réseau qui permet uniquement de transmettre des informations que ce soit des emails, des pages web, des fichiers sécurisées…

Le web

Le web est, quant à lui, un ensemble de documents (textes, images, vidéos, fichiers) liés les uns aux autres. On « navigue » sur ces différents « sites » grâce à Internet

Le web 2.0

« Web 2.0 » est terme marketing utilisé pour désigner les services et sites web « collaboratifs ». C’est-à-dire les lieux où les
visiteurs peuvent créer eux-même du contenu (photos, vidéos, commentaires…)

Le web social

Le web social est centré sur l’utilisateur. Sur les différents « médias sociaux », cet utilisateur a la possibilité de choisir à qui
il destine la publication de ses informations et de s’abonner aux personnes qui l’intéressent. Il configure son web et choisit l’ensemble des documents auquel il a accès.

Merci à Marie-Cécile Paccard pour les corrections express

10 réflexions au sujet de « Reprenons à zéro : Internet, web, web 2.0, web social »

  1. C’est effectivement le web que l’on vit tous les jours, mais c’est à mon sens, toute la difficulté : il faut arriver à traduire en « application », « permissions », « relations » la diversité et la richesse des différents rapports humains que ce soit dans les modèles de relation réciproque. C’est d’ailleurs peut-être ça le travail d’une prochaine infographie : décrire les différents types de rapports humains que la sociologie a identifié et traduire en « services » existant sur le net. Pour le moi, tout l’enjeux du web social est là : venir s’adapter pour répondre aux besoins de « supports » des différents échanges humains.

  2. Le Web social, c’est surtout « le web qu’on vit tous les jours », pas de notion complexe là dedans, d’analyse poussée, de concepts abstraits : l’utilisateur a des outils à sa disposition, et s’en sert pour ses propres besoins, sans avoir besoin de masturbation neuronale avancée :)

    Cette discussion est révélatrice du fossé entre les théoriciens et les utilisateurs du net :)

  3. C’est plus que pertinent mais cela demande un certain degré d’abstraction avant d’atteindre une compréhension. J’essaye de faire un sorte que la compréhension soit immédiate, c’est là une grosse difficulté que je rencontre quand je créé ces infographies c’est la limite en la description parfaite d’un concept et la possibilité pour l’ensemble des lecteurs de le comprendre qui s’ajoute à la longueur de l’infographie.

  4. « à qui je donne, à qui je m’abonne » et « symétrie de la relation », ça c’est la nature du graphe (orienté, pondéré, hypergraphe, etc).

    Les « phénomènes de recommandation » ça, ce sont les algorithmes appliqués sur ce graphe (Wharsall, Tarjan, Dijkstra, etc).

    En ce qui concerne la localisation, je n’en parle pas. A mon sens cela n’a que peu de relation avec le « web social ».

    Pour conclure, j’aurais défini (cela n’engage que moi) le « web social » comme une approche quasi philosophique. Un prolongement du « je pense donc je suis » de Descartes qui serait : « je suis ce que mes relations avec les autres font de moi ». Ou qqchse dans ce goût là.
    (je n’ai pas encore trouvé l’accroche exacte/parfaite, mais ça c’est plus ta spécialité que la mienne ;) )

  5. J’avais dans la demande de cette infographie une exigence que tout tienne sur un A4. Dans configurer son web, j’entends bien les deux directions du graphe social : à qui je donne, à qui je m’abonne. Si je commence à parler de la symétrie de la relation et des phénomènes de recommandation, de localisation, je ne respecterai plus le cahier des charges vis à vis de la longueur du document mais également de la cible qui est le très grand public (des gens qui n’ont parfois jamais allumé un ordinateur).

  6. Oui. Mais pour pouvoir parler de « web social » il faut non seulement établir un graphe mais aussi s’en servir …

    Tu a bien saisi la première part du web social. C’est ce que tu résume par l’opération d’abonnement. Bien que tu le réduise à un graphe orienté … mais c’est déjà pas mal.

    Cependant tu omet la part la plus importante. Avoir en sa possession un tel graphe sans s’en servir ne sert à rien. C’est ce que tu nommes une « application sociale du web sémantique » apparemment.

    Le web social, c’est la convergence de ces aspects. Sans le deuxième, ce n’est rien de plus qu’un forum ou qu’un salon de discussion.

Les commentaires sont fermés.